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ANNEE 2004













Journées de la femme  

du 4 au 8 mars en collaboration avec l'association  Latitude de Concarneau, la bibliothèque municipale, le théâtre des trucs muches : spectacles, expo, atelier d'écriture, lectures à la CHAP'L

Dans le cadre des « journées de la femme » , La bibliothèque municipale a proposé deux ateliers d’écriture animés par Dominique Dieterle ayant pour sujet « objets des femmes ou femme objet ? » ,
les participants ont été invitées (és):
premièrement, à venir coller, découper, détourner par l’écriture et le « griffonnage » les publicités et articles ravageurs de nos chers magazines dits féminins ( et autres) … Les œuvres ainsi produites ont été exposées à la CHAP’L les 7 et 8 mars .
Deuxièmement, à apporter un, ou des, objets symboliques de votre vie de femme en particulier, ou de la vie des femmes en général, sur lesquels vous avez pu écrire, décrire, délirer, explorer .

 

3 représentations de la pièce de Minyana "INVENTAIRES"

TROIS VIES DE FEMMES AUTOUR DE TROIS OBJETS DU QUOTIDIEN , objets communs des existences simples et ordinaires mais émouvantes, mais drôles, mais douloureuses comme toutes les vies : les femmes parlent , parlent , on ne sait trop s’il elles s’écoutent l’une l’autre , on sait seulement qu’elles ont ce besoin de raconter, de rire d’elles mêmes parfois, de poser bout à bout ces mots en demi-teinte issus de la mémoire. Mémoire poétique que Philippe Minyana a subtilement mise en forme pour enrober chacun de ces modestes objets d’une qualité unique d’expérience et de tendre humanité.
Angèle, Barbara et Jacqueline parlent de nous toutes, femmes ancrés par amour, ou par obligation, à nos vies pleines d’objets, inutiles? pathétiques? à nos quotidiens pourtant lumineux qui valent bien tous les héroïsmes de la terre .

Avec Véronique Moreau, Soazig Ugo, Dominique Dieterlé 

   

Printemps de la poésie : le poète, la ville, la nuit

Bibliothèque municipale

Ecole de musique de Concarneau

Service animation patrimoine

Et les associations concarnoises :
Antopya
A.R.T
LCB
Lumières urbaines

Organisation : AïXOS

manifestation soutenue par la Ville de CONCARNEAU 

POESIE URBAINE

le rap va bien aux vieux textes comme aux tout neufs !

la chanteuse Lamia 


IMPRO DE MOTS SUR NOTES VOLEES

Atelier d'improvisations poétiques à l'écoute d'un concert surprise de l'Ecole de musique de Concarneau
Les "volontaires" de tous ages se sont emparés de feutres et ont écrit sur les murs tapissés de kraft au fil des morceaux, des sonorités instrumentales de toutes époques , de tous styles, et ce ...dans une ambiance quasi religieuse d'écoute attentive et de concentration !

 

La balançoire bouge au rythme débordant du vent
Ecoute les voix du monde, laisse les te noyer, sans savoir où elles te mènent , avec ou sans espoir
le musicien et son instrument bafouillent beaucoup moins que les hommes. Est-ce si difficile un accord?
Si la musique était notre futur, le leur...quel silence sur le monde , bruyant, joyeux, fou ce silence,
incroyable silence des notes...
Vertugadin, fraise, printemps, douceur, bonbon... pourquoi le merle siffle si tôt ? si tard ?
Ayez conscience que vos mots peuvent être des armes blanches / donne-moi des mots mais pas des maux
l'océan

Jésus, c’était un soir, écoutait la musique
Qui montait, simple et pure, et parfois compliquée
Sous la voûte lambrissée mais pas vraiment gothique
D’une vieille chapelle au culte abandonné
Il se disait comme ça , juste histoire de penser
Que deux ou trois guitares, un piano, une flûte
Ç a fait bien moins de bruit , surtout à la télé
Que les bombes stupides de ces stupides luttes
Qu’en son nom , soi-disant, ou celui de ses potes
Quelques fêlés mais graves, vrai de vrai, dangereux
Ces fous furieux nés et apprentis despotes
Font péter tous les jours en criant « gloire à Dieu »
Dommage , se dit Jésus, et il se tut

(guitares)
Larmes balancées
Du sud de l’ailleurs
Lointain
Du sud qui pleure
Et ne répond de rien
Et surtout pas de la vie qui s’efface
Et surtout pas des mains
Qui s’enlaceraient peut être
Loin, bien loin de …mon coeur
Qui passe. Et repasse
Le linge frais des oublis. Qu’on plie
Dans une armoire
De nuit

Ce sont les pieds qui font la musique. Pas de problèmes. Ma poésie aussi s’écrit avec des pieds. Pourquoi on
n’est pas des quadrumanes ?
Pourquoi on dit « bête comme un pied » ?
C’est dur de chanter sans le poids de la terre. C’est dur de jouer seulement dans l’air.
Même si l’air c’est la chanson.
Un air de rien à tes genoux, et mes deux pieds pour ta mélodie.
Un peu de rien , un peu de tout
Avec l ‘amour, lourd et léger
Et avec ça ?
Ce sera tout .

Troïka, isba, chapka
Balalaïka
Au galop dans la toundra
Comme une douce voix
Comme de douces cordes
L’amitié la tendresse
Se tiennent la main
Que se passe-t-il ?
Etranges méandres
Deux voix se regardent
S’écoutent, se cherchent, se trouvent
Repartent
Un et deux et trois
Trois notes
Trois regards
Trois silences
Six mains

MEMENTO DE NOS MURS

atelier de créations graphiques animé par Anne Barré

ATELIER D'ECRITURE

de LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE

Fluctuat nec mergitur


Ris pas, Paris.
Il fait froid dans tes gares
Et tes bancs sont crasseuxTes cris de gyrophare
Tailladent les nuits bleues.

Ris pas, Paris.
On crève dans tes rues
On a froid on a faim
La solitude tue
Autant qu’un mauvais vin.

Ris pas, Paris.
Ouvre tes yeux de ville
Regarde tes trottoirs
Tes filles en péril
La mort le désespoir.

Ris pas, Paris.
Tes nuits sont des naufrages
Tu sombres sans le voir
Et ton vieux maquillage
Prend l’eau de toute part.

CHARLES, UNE NUIT  

Poèmes de Charles Baudelaire

interprétés par Ph.Biaggi. 

Mise en scène: D.Dieterlé

CABARET CHANSONS DE LA NUIT  ET DE LA RUE

Avec la classe de chante de Patrick Courilleau

 


MONUMENTAILLES 



Récit improvisé  dans les sculptures

avec le conteur Togolais ROGO KOFFI FIANGOR

et Gwenn LE DORE aux percussions















Participation à l'exposition d'AYOKO FOLI

la peintre togolaise expose à la mairie de Concarneau


animation lors du vernissage
lecture de textes de Dominique Dieterlé et musique par Pierre Playé





Pendant et après la durée de l'exposition d'Ayoko Foli, à l'hôtel de Ville de Concarneau , nous avons proposé des lectures poétiques, après midi contes, soirées musicales et autres manifestations de soutien à notre projet "TOGO 2004" afin de faire connaître le Togo, de sensibiliser le public à ses problèmes et de financer notre projet .



Les rendez vous qui nous ont permis de financer notre projet: stand "AïXOS" sur les vide greniers - Koz Podig Concarneau 18 avril, Ecole du lin Concarneau 8 mai, Melgven 20 mai-Vente de muguet le 1er mai à Concarneau - participation cuisine au repas BLEUE de CHAUFFE du 21 mai - soirée SOUND SYSTEM au centre des Arts Concarneau 29 mai - soirée contes et musique au carré des Larrons Ville close le 18 juin avec Gwenn Le Doré et le 3 juillet avec Rogo Kafi Fiangor... etc ...

Nous tenons aussi à remercier nos sponsors : Sentier Nature, centre Leclerc de Concarneau, Bière Tri Martolod de Benodet, Caraïbes KFé, Magasin JINGLE de Concarneau, Agence Avel Voyage de Fouesnant, CMB de Rosporden ainsi que les associations qui nous ont aidés en donnant la recette de leurs spectacles: l'IME de Concarneau, Lumières Urbaines, le théâtre "Mise en pièces" , Antopya, sans oublier la ville de CONCARNEAU ainsi que la DDJS du Finistère


Chantier TOGO 2004

NATURE DU PROJET


Partir 4 semaines au Togo en août 2004 pour proposer à des adolescents des ateliers de pratique artistique (encadrés par des professionnels) - théâtre, musique, cirque, écriture, arts plastiques et autres actions créatives pour déboucher sur un projet de représentation et/ou de mini tournée, en collaboration avec l'ONG togolaise PADES


Nous nous proposons de faire participer à ce projet, six artistes/animateurs de notre association et une cinquantaine de jeunes adolescents (garçons et filles) de la ville de Kara , troisième ville du pays située dans la moitié nord du Togo, au milieu d’une région rurale de collines verdoyantes (en août tout au moins, car c’est la saison des pluies).

Les ateliers se dérouleraient cinq jours par semaine les après midis, voire les soirées, durant quatre semaines .




compte rendu chantier 2004





L’urgence qui se présente à ce jour avec le plus d’acuité est de donner un début de réponse à un dialogue engagé avec de nombreux jeunes au cours des années passées : le déficit constaté en matière d’éducation artistique, de possibilité d’expression personnelle, de reconnaissance d’une angoisse véritable face à un avenir sans beaucoup d'espérance. En un mot , poursuivre ailleurs , et dans des conditions précaires mais passionnantes, ce que nous avons toujours essayé de favoriser dans nos actions depuis l’origine : l’exercice d’une parole qui transforme la réalité, le partage des expériences artistiques, la possibilité donnée à chacun de faire valoir ce qui appartient son génie propre tout en fournissant un cadre à son expression .

D’autres que nous irons dans ce pays en difficulté apporter leurs compétences en matière d’agriculture, de santé, d’écologie ou de logistique alimentaire. Nous pensons que ce que nous avons à proposer, est tout aussi vital, même pour celui qui manque du nécessaire.


Nous ne sommes pas du reste dans la seule idée de « don » : il y a dans les pays d’Afrique des traditions culturelles fortes , en matière de musique, de théâtre et d’exercice des arts . Notre idée est donc bien de pratiquer « l’échange » : venir travailler avec des adolescents livrés à eux mêmes, faute de moyens, faute d’encadrement, durant des vacances scolaires afin de monter avec eux un projet de spectacle , ce n’est pas seulement apporter notre savoir et notre énergie, c’est donner une chance à notre connaissance mutuelle, à la capacité pour eux de s’organiser avec nous sur un projet commun, c’est valoriser leur participation afin d’en faire quelque chose de précieux et d’abouti, peut être même, sans entrer dans des jeux dangereux de contestation verbale, participer à l’expression d’une forme de citoyenneté « humaine » légitime et respectable qui permette un jour à ces jeunes de prendre leur destin en main . Ici, là bas , comme partout, nous sommes convaincus, par nos expériences d’artistes et de formateurs, que la pratique d’une activité artistique exigeante et bien menée n’est pas seulement un luxe de riche, mais une condition essentielle pour l’épanouissement de l’humain, la liberté de l’individu, et la responsabilité collective du citoyen.

Les ateliers proposés seront les suivants : théâtre (travail du corps et de la voix, registres du jeu de comédien, interprétation et improvisation ), cirque (acrobatie, jonglage, équilibre), chansons (paroles et musiques, bruitages), régie générale (décors, scénographie, costumes, affiche ) et proposition d’un atelier « écriture » pour rendre compte de la création avec les jeunes eux mêmes, les aider à exprimer leurs impressions ou leurs critiques et suivre au jour le jour la réalisation de l’expérience, ceci afin de laisser une trace, non seulement pour eux, mais pour témoigner au retour de ce qui aura été vécu. Ceci pourrait se faire sous la forme d’un « journal hebdomadaire » diffusé à 200 ou 300 exemplaires durant la totalité du chantier. Et peut être même réalisation d’un journal informatique 

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