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CHANTIER 2004 














Nos activités se sont principalement déroulées à TCHITCHAO, où nous étions logés, en concertation avec l'ONG PADES

Toutes les activités ont donné lieu à des retransmissions artistiques : spectacles, concerts, fresques, journal, à Tchitchao et Kara , en présence de personnalités locales












PADES et ODPE : ATELIER JONGLAGE encadré par Mikaël  
 

La présentation de l'activité cirque n'a pas beaucoup suscitée d'envie de la part des jeunes au départ, peut-être par non-connaissance de l'activité elle-même, car dès que le matériel a été disponible, ils voulaient tous y participer. Donc la mise en place du groupe de travail n'a pas découlée naturellement, mais au contraire beaucoup de jeunes venaient seulement lorsqu'il n'y avait pas d'autres activités dessin ou  théâtre ou musique.
La première semaine et il y avait tellement d’enfants de tous les ages, que la nécessité d'être dans une salle close s'est vite faite ressentir, avec un groupe déterminé. Nous avons pu commencer alors à travailler le jonglage avec le groupe mais l'absence de certains un jour sur deux compliquait un peu les répétitions, finalement les plus motivés et assidus ont travaillé pour la représentation finale.
La notion d'espace de placement pour une représentation n'est pas évidente malgré les nombreuses indications que je pouvais leur donner. La difficulté de mettre un nom sur chaque enfant compliquait également l'organisation de l'atelier.

L'accueil des togolais est impressionnant de générosité malgré la pauvreté ambiante et le désespoir des jeunes face à l'avenir car l’ impasse politique et militaire ainsi que l'espérance de vie n'offrent que très peu de perspectives.
Nous avons eu des discussions avec des jeunes adultes qui voudraient changer les choses mais la peur les arrête. C'est un pays très populaire et travailleur que nous avons abordé et, une fois l'autosuffisance alimentaire acquise, il faudrait peut-être que notre aide européenne se situe au niveau politique afin de s'assurer que lors des prochaines élections des méthodes démocratiques soient un peu plus à l'œuvre .

Animation enfants à l’ODPE : Mikaël et Agnès sont également intervenus pour trois matinées d’animation jeux, chansons, activités physiques et ludiques avec le groupe des enfants de l’orphelinat ODPE de Kara que l’association AïXOS parraine depuis trois ans maintenant , notamment par l’envoi de fonds (recueillis à l’occasion des « marchés de Noël – vente d’objets artisanaux venus d’Afrique) , de médicaments et de collectes diverses.






PADES : ATELIER ARTS DE LA RUE encadré par Agnès


Étonnement et surprise du groupe des petits le premier jour : je me suis vite rendu compte qu'il était difficile de travailler ou du moins de les initier au cirque et au théâtre lorsqu'ils avaient moins de 10 ans car la compréhension était impossible sans l'aide d'un plus grand qui traduisait les consignes.
Surprise qu'il y ait autant de participants, vu les contraintes qu'ont les enfants avec le travail dans les champs. La mise en place des horaires, des lieux et la constitution du groupe a pris une bonne semaine « à l'africaine. »

É videmment je m'attendais à une grande différence entre les enfants français et les petits togolais qu’on a rencontrés, mais la différence est d'autant plus grande selon les ateliers mis en place. Le dessin qui est relativement structuré avec du matériel, une salle fermée est peut-être plus simple à organiser. 
Les références culturelles bien sûr ne sont pas les mêmes que les nôtres, les façons de travailler non plus.

On s’est vite rendu compte que le travail avec du texte ou de l'écrit avec les pré-ados de 11 à 15 ans allait être laborieux, donc l'option cirque et acrobatie a semblé plus simple à mettre en place, et aussi par rapport aux moyens matériels et à mes compétences dans ce domaine.
Mon groupe s’est réellement stabilisé la dernière semaine qui était consacrée au spectacle final, avec une dizaine de grands qui venaient tous les jours et une autre dizaine qui circulait d'un atelier à l'autre , qui étaient plutôt de passage. Pas de filles actives mais de nombreux supportrices très fidèle 

Adaptation : quelques moments de découragements qui se sont vite effacés par l'échange avec mon groupe, avec les fous rires de la journée, et la remotivation des autres.
J'ai été un peu déçue de ne pas avoir vu de futurs animateurs censés prendre le relais de nos atelier pour les faire perdurer à l'avenir.
J'espère cependant que cette initiative sera reconduite pour permettre aux enfants de progresser, de s’ouvrir à des loisirs auxquels il n’ont pas accès habituellement, cela leur permettrait également de développer une sensibilité artistique qui, semble-t-il, n'est pas favorisée par les options éducatives du gouvernement en place (heureusement qu'il y a des échanges avec l'Europe et les associations locales, mais seulement sur de courtes durées).

Le travail de l’atelier Cirque, couplé avec l’atelier Jonglage, a donné lieu à une animation sur le marché de Tchitchao lors du lancement du premier numéro du journal , et à une représentation de fin de chantier lors de l’inauguration de la fresque à l’école publique







PADES et PAS:  ATELIERS THEATRE encadrés par Véronique

J'ai eu des adhérents fidèles à mes ateliers : pour la plupart, ils avaient plus de 10 ans, et étaient demandeurs d'exercices techniques : respiration confiance exercice de diction (ce qui les faisait beaucoup rire)

Je n'ai trouvé presque aucune appréhension à monter sur le plateau pour jouer des scènes de la vie quotidienne. En ce qui concerne la représentation de soi et la prise de l'espace, j'ai senti plus de difficultés et le temps manquait. J'ai senti une véritable volonté de « dire » à travers des sketches, c'est net pour la thématique avait été choisie par le groupe, mais quant à l'écriture théâtrale et au respect du texte c'était plus compliqué tant ils étaient à l'aise dans l'improvisation : ceci est vrai dans le cas d'une création, autrement ils s'attachent mot à mot au texte et se laissent peu de liberté.

J'ai eu parfois du mal à comprendre, entendre réellement ce qu'ils souhaitaient dire. Ceci est dû probablement à leur accent qui m'était inconnu et à certains mots employés différemment. Je me suis vite rendu compte que la méconnaissance du public les incitaient à jouer pour eux et entre eux et qu'il a été difficile d'établir un espace scénique, mais encore une fois ceci est dû au manque de temps.

Nous avons travaillé par groupe de quatre ou cinq, ils ont travaillé seul parfois et ont su faire ressortir l'essentiel (c'est parfois dur car ils sont très bavards) et ont su prendre des initiatives.
L'investissement de tous étés remarquable, mais souvent difficile à gérer car tout le monde a quelque chose à dire quoi qu'il se passe, il y a surenchère et cela peut durer des heures, souvent dans leur langue maternelle à laquelle je n'ai pas accès, même si « il n'y a pas de problème ! ».

La notion de représentation de spectacle vivant n'est pas celle que l'on connaît en Europe tant au point de vue des conditions que du public.
Je fais parfois un parallèle avec les élèves que je rencontre en France et j'ai l'impression que la notion de temps est différente, dans le sens où quand il m’est m'est arrivé de prêter des livres, tous les Togolais les lisaient au plus vite avec curiosité, et l'échange se faisait très vite, les propos étaient clairs: j’aime, j’aime pas et je dis pourquoi.
Par rapport aux contacts humains entre les personnes qui ne se connaissent pas je n'ai rencontré aucun problème, le rire était très présent plus dans la drôlerie de la situation que dans la volonté de se moquer. Là encore je me sentais parfois décalée, nous ne riions pas des mêmes choses.

J'espère tout de même avoir sollicité chez eux une envie de jouer ou d’écrire ce qu'ils ont à dire en prenant autant de plaisir que j'en aurais pris pendant un mois à Tchitchao.
J'ai été surprise de leurs facultés à travailler dans le bruit, ils peuvent passer d'un atelier à l'autre sans adapter leur comportement à celui-ci. La patience est souvent mise à rude épreuve due aux bruits environnants, au manque d’espace clos.


J’ai également travaillé une semaine avec un groupe de Kara sur l’écriture et la représentation d’une pièce de théâtre destinée à un concours de jeunes artistes sur le thème de la prévention SIDA, cette pièce est également amenée à tourner lors des soirées organisées par le groupe dans ses actions d’information et de sensibilisation.
Une matinée de représentation par le groupe «prévention SIDA » a été donnée avec le groupe «musique et chansons» de Pierre et la présentation de la fresque réalisée par Mikaël Barzic à l’Eglise évangélique de KARA / TOMDE.

















PADES et AJK : ATELIERS POESIE ET JOURNALISME encadrés par Dominique

L’atelier de journalisme proposé aux jeunes volontaires de Tchitchao a réuni 22 jeunes gens (dont seulement 4 filles) de 14 à 27 ans , la plupart étant encore lycéens ou en formation professionnelle .
Le pari engagé dès le départ de ce projet était de faire paraître un premier numéro appelé « numéro zéro » au bout des deux premières semaines d’atelier et d’engager la publication du « numéro un » avant la rentrée scolaire (c’est à dire le 13 septembre) ce qui, aux dires de nos correspondants, a bien été réalisé.

Je me suis trouvé devant une équipe très motivée qui est entrée d’emblée dans le vif du sujet et a bien voulu accepter les contraintes de cet exercice pour une meilleure efficacité : constitution d’un comité de rédaction , prise de parole et votes des articles réglés par un président de séance, développement d’outils informatiques pour ceux qui avaient déjà quelques notions en ce domaine , réunions quotidiennes, initiation à la prise de vue , préparation d’interviews, etc.. L’organisation même du journal, sa mise en page et la conception des articles ont donné lieu à quelques séances un peu plus théoriques sur la communication, les méthodes et les différentes approches journalistiques , et l’écriture en général .Le résultat a été à la hauteur des espérances que toute l’équipe y avait mises grâce à son assiduité et à sa participation enthousiaste. Je n’ai pas encore eu entre les mains la deuxième parution mais mon souhait, et celui des responsables du PADES est que cette activité se pérennise dans l’avenir à un rythme qui reste à déterminer ( parution mensuelle par exemple )

Remarques : Les seules réserves que l’on peut émettre au sujet de cet atelier sont dues aux conditions particulières du Togo et non à la volonté de ses participants . Pour des raisons d’ordre « politique » il est clair que les jeunes journalistes n’ont pas la possibilité d’aborder certains sujets qui leur tiennent à cœur ou de donner leurs opinions franches sur un certains nombre de problèmes qui les concernent pourtant très directement.Lla meilleure chose que nous avons partagé avec eux, c’est au moins d’avoir pu parler de certaines choses qui ne s’écrivent pas, et d’être confortés dans la certitude que l’accès à une culture d’expression, qu’elle soit de l’ordre de l’écrit, du dessin, de la chanson, ou de l’art dramatique est de toute façon cet espace de liberté indispensable au développement personnel et collectif d’une jeunesse en proie au doute et à l’énergie du désespoir .

Ateliers de poésie AJK Kara –Sud
De la même façon les ateliers d’écriture menés avec AJK ont cette fonction de maîtrise de la langue qui est tout de même un facteur d’émancipation (dans la mesure où le français est la langue officielle qu’il convient de savoir utiliser), et de maîtrise de la capacité à libérer ses pensées, à ordonner sa réflexion, à utiliser les mots comme outils de création et pourquoi pas d’évolution personnelle et sociale ?










PADES ET PAS : ATELIER MUSIQUE encadré par Pierrot
Mon travail de Tchitchao s’est plutôt porté sur des ateliers avec les « grands » (15-25ans) parce qu’avec les petits j’ai rencontré des problèmes de communication , surtout qu’au début je n’avais pas de salle, ce n’était donc pas évident au niveau de la concentration .
Avec ce groupe j’ai plutôt établi un rapport amical que professoral, pas de cours construit réellement , on a commencé par écouter ensemble des musiques différentes , ce qui fait déjà partie de leur culture et ce qui a amené d’emblée une grande facilité au niveau du partage.

Le groupe a été assidu dans l’ensemble et s’est formé très naturellement , parfois c’est difficile quand on est un peu nombreux car il y a une énergie qui monte très vite et qui déborde. Ce que je leur ai donné , c’est la possibilité de chanter en créant leurs textes sur des morceaux instrumentaux ( dont j’avais amené tout un échantillonnage).
 Je suis content d’avoir réussi à trouver quelques personnes qui vont continuer l’activité , je pense, avec le matériel qu’on a laissé là bas ( ampli, micro, lecteur K7 etc..), c’est une activité qui suscite de toute façon une demande car la musique fait vraiment partie de leur vie , au point qu’ils se sentent tout de suite très à l’aise de chanter dans un micro. Je considère qu’il y a un très gros potentiel, mais le travail était très important à faire en si peu de temps (surtout les aspects techniques ) compte tenu des problèmes d’organisation de groupe la première semaine.

Au niveau des thèmes je regrette de ne pas avoir axé plus le travail , ou exploité mieux les thèmes qui revenaient souvent mais cela aurait supposé du travail presque individuel, et là le temps manquait , ou l’électricité …
En tout cas j’ai eu un vrai plaisir de travailler avec eux , à l’écoute de leurs envies qui sont évidentes .
Avec les petits , j’ai essayé d’apporter par petits bouts des petites aides ça et là , mais ce que je sais faire n’est peut être pas adapté aux plus jeunes.

Le travail de cet atelier à Tchitchao s’est soldé par une soirée musicale au cours de laquelle tous les jeunes participants ont donné une représentation publique de leurs compositions.

Un atelier de créations de chansons a également et lieu avec Véronique à la mise en scène, pour les jeuens du PAS ( prévention SIDA) de l'église évangélique












PADES, PAS et AJK : ATELIER DESSIN et FRESQUE encadré par Mikaël


La majorité des ateliers se sont concentrés sur le canton de Tchitchao, se déroulant un jour sur deux pour les adultes et les enfants. Une centaine d'inscriptions pour les enfants, divisé en deux groupes, environ 80 enfants se sont présentés de manière régulière. 40 inscriptions ont été retenues concernant les ados est adulte : 25 élèves étaient présents de manière régulière.

Contenu des cours :
Pour les enfants : le dessin sur papier était la principale activité des plus jeunes et avait pour objectifs principaux : respect du matériel prêté (peu d'entre eux possèdent crayon et feuille de papier), respect des autres participants et des horaires (personne ne possède de montre ou d'horloge) .

Ces trois règles respectées au bout d'une semaine et demie ont permis d'élaborer des cours de manière très studieuse. Ainsi après les différentes esquisses représentant leur canton, leur culture et leurs traditions. Nous avons très vite échangé sur des thèmes plus précis : la musique Kabyè, la famille, l'école.
L'ensemble des sujets était défini de manière directive afin de créer une cohésion du groupe. Toutefois leurs compositions se réalisaient de manière très libre. Le travail d'esquisses au crayon gris était majoritaire. Nous avons utilisé la couleur au bout de deux semaines.
L'ensemble des travaux leur a permis de se constituer un petit cahier personnel, ils ont également travaillé en binôme ou par trois afin de pouvoir échanger leurs idées et leurs techniques.
Remarque : l'ensemble des plus jeunes ne comprenait pas bien le français, ainsi des plus grands m'ont aidé quant aux directives énoncées.
L'ensemble de leurs dessins composé de manière très libre, nous avons eu droit à un florilège de style, de mises en couleur différentes.

Les ados et les adultes :

un groupe très studieux, ouvert et fortement motivé s'est vite constitué. Les cours se sont déroulés dans une ambiance décontractée et chaleureuse.
Suite à une évaluation de leurs acquis sur les capacités artistiques, nous avons très vite étudié le réalisme en dessin en passant par : la maîtrise du crayon, les perspectives, la lumière, des dégradés, le principe de compositions par plan, se repérer dans l'espace, dessiner d'après modèle réel ou d'après un thème préalablement défini, travail des personnages, puis mise en couleur.
Leur imaginaire s'est particulièrement bien manifesté. Il m’ont très vite, comme les enfants, présenté leur culture et tradition, j’ai ainsi développé des cours en fonction de leurs particularités locales.
Suite à ces différents techniques assimilées afin de représenter de manière personnelle leur monde propre, l'ensemble du groupe a défini un thème générique afin de préparer une fresque d'ensemble sur le mur de l'école.

Thèmes retenus : la prévention sida par l'éducation. Ainsi le groupe a élaboré de manière collective des croquis préparatifs puis le plan d'ensemble de la fresque. Trois jours ont été nécessaires à la réalisation de la fresque (préparation plus exécution). Nous avons travaillé les proportions, les esquisses avant de réaliser la mise en couleur à la peinture acrylique.
La composition représente une école au sein de laquelle plusieurs élèves écoutent attentivement des cours de prévention sida en extérieur, au sein d'un paysage local ressemblant à celui de Tchitchao.

remarque : l'ensemble de l'atelier s'est déroulé dans une ambiance chaleureuse et bon enfant. Les jeunes se sont montrés critiques mais toujours avec un esprit d'ouverture. Leur intérêt, leur investissement et leur rigueur pour l'ensemble de l'atelier, malgré mon expérience auprès de nombreux public, m’ont tout simplement impressionné.

Ateliers sur la ville de Kara :Deux autres groupes se sont également constitués pour réaliser des fresques.

Le groupe de préventions sida au sein de l'église évangélique : un groupe d'une dizaine de personnes. Déroulement des cours sur une semaine unique le matin de huit à onze heures. L'ensemble de l'activité était plus ou moins calqué sur celle de Tchitchao, même si les cours étaient moins importants. Réalisation d'une fresque avec un engouement certain de la part des jeunes, donc dans une très bonne ambiance, toujours autour du thème du SIDA.

Les jeunes de l'association AJK de Kara sud.
Groupe d'une quinzaine de personnes.
Suite à des esquisses préparatoires, l'ensemble du groupe a défini la réalisation d'une fresque d'une vingtaine de mètres, sur le thème de la prévention sida et du paludisme par l'intermédiaire de l’EDUCATION. Plusieurs groupes de trois personnes se sont constitués afin de réaliser chacun une thématique. Une semaine a été nécessaire pour sa réalisation au sein de la station de Kara sud (UNATROT) en accord avec les syndicats de taxi et la station TOTAL. Le mur servant à la réalisation de la fresque a été trouvé et négocié par le groupe des jeunes eux mêmes

La technique utilisée fut le pinceau et la peinture acrylique. Apprentissage des aplats, proportions, dégradés.
Le groupe s'est montré très motivé, l'animation a été réalisée « en dérivation », puis « en parallèle » selon leurs propres expressions…

Remarque générale : ces différents ateliers ont non seulement permis de faire ressortir différents talents locaux, mais ils ont aussi permis à de nombreuses personnes de s'initier des techniques d’expression artistique. Chacun a pu s'exprimer de manière individuelle et collective, ce qui n'a fait que renforcer leur engouement. De manière générale j'ai été très impressionné par leurs motivations. Leur intérêt, leur curiosité pour la culture traditionnelle, mais aussi pour tout ce qui est nouveau,( et pas nécessairement d'origine occidentale) ne font qu’ affirmer leur engagement personnel et collectif.













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