Les Volontaires de ce projet :
Véronique, comédienne
Nelly, infirmière
Les deux volontaires d'Aixos n'ont pas organisé cette année d'actions spécifiques avec l'orphelinat ODPE, une autre association du lycée "la croix rouge" de Brest étant présente en juillet pour un chantier de construction d'une nouvelle cuisine et un aménagement des bâtiments existants
mais elles ont été reçues à l'orphelinat afin d'y remettre des livres pour les enfants et des aides financières ( parrainage et dactions de collecte) pour soutenir la rentrée scolaire du foyer
Tchitchao est un village situé à une dizaine de kilomètres
de Kara.
Notre partenaire est l’ONG PADES qui gère une bibliothèque,
un centre informatique, une pharmacie villageoise et qui a ouvert un
dispensaire depuis quelques mois.
Suite à un entretien avec Agouda Batchale, directeur de
l’ONG, les volontaires sont intervenues au dispensaire et dans une école de
Tchitchao.
« Nous sommes dans un village de brousse agricole. Les
femmes accouchent bien souvent seules chez elles et n’ont aucun suivi durant
leur grossesse. Le dispensaire ouvert récemment à Tchitchao dispose d’un
médecin chef, d’une sage femme, et d’une infirmière accoucheuse. Quelques
personnes s’y rendent pour les premiers soins, ainsi que quelques jeunes femmes
habitant à proximité. Mais cela est encore insuffisant, aux dires des
responsables. Manque d’information, ou peur de se confronter à une médecine non
traditionnelle ?
Des jeunes togolais investis dans le travail de l’ ONG PADES
se proposent de diffuser des informations précises et rassurantes auprès des
familles vivant en brousse. Ces jeunes volontaires étaient au nombre d’une
vingtaine»
Nelly Robin, infirmière, a donc organisé des réunions de
travail au dispensaire afin de former ces jeunes volontaires aux rudiments des
soins, et à la reconnaissance des maladies, en particulier de nombreuses
parasitoses qui touchent la population.
Ils ont également pu assister aux séances de vaccinations
pour en comprendre la nécessité et la transmettre dans leur milieu.
Il s’agit en effet, outre la formation aux situations d’urgence, de mettre en place des systèmes d’information efficaces afin que les familles les plus reculées puissent venir consulter lorsque c’est nécessaire.
D’où l’idée de créer une plaquette simple d’accès,
comportant des informations visuelles pour reconnaître facilement les premiers
symptômes de virus ou parasitoses, et permettant de mettre en place rapidement
les actions indispensables sur le terrain en terme de prévention , d’hygiène et
de soins.
Les écoles étant encore en fonctionnement, Véronique Moreau
a ainsi pu travailler avec une classe d’environ 50 élèves préadolescents.
Une brochure recensant les différents textes, dessins et
illustrés de photos témoignant de leurs travaux sera remis au PADES et à
l’école en septembre .
Les 50 élèves ont été listés (avec leur accord) afin que ces
actions soient pérennisées dans le temps sur les 3 ou 4 années à venir.
Depuis 5 ans déjà , nous avons
travaillé régulièrement avec des associations de jeunes :
AJK : quartier sud de Kara –
kotokolis musulmans
P.A.S : groupe de lycéens
kabyè de Kara Dongoyo
Cette année l’intervention était
concentrée sur l’organisation d’une fête visant un très large public : ces
animations musicales et théâtrales permettent d’informer tous azimuts sur les
risques et la prévention des IST SIDA.
Les jeunes responsables de ces
associations interviennent de façon régulière dans les écoles, lycées et
ateliers d’apprentissage.
« Conscients de leur
potentiel et de leur motivation à travailler sur ces sujets, nous souhaitions
leur proposer d’élargir leurs compétences en terme de prévention sanitaire à
d’autres affections que les MST.
Ces associations sont soutenues
financièrement par AïXOS pour leurs démarches administratives afin de se faire
reconnaître par les autorités, ainsi que pour l’achat de matériel indispensable
pour la mise en place de leurs interventions.
Ces jeunes seront également
destinataires de la plaquette info/ prévention qui est en cours
d’élaboration
Le travail avec ces équipes
motivées et sensibles à l’échange en termes d’information, mais aussi de
pratiques culturelles et d’ouvertures sur les problématiques plus générales de
la santé, nous incitent à continuer les actions entreprises depuis plusieurs
années déjà. Ces jeunes ont en effet donné la preuve de leur capacité à
poursuivre leur engagement et à ouvrir sans cesse de nouvelles pistes de
travail.
Nous allons remettre en
particulier au P.A.S un dossier résumant l’ensemble des actions menées avec eux
depuis 2004 afin qu’ils puissent accéder un jour à un statut d’ONG comme c’est
leur souhait.
